Et voilà le premier chapitre. J’espère qu'il vous plaira.
Chapitre 1 : Première année
Un an plus tard, Sanctuaire d’Athéna, chemin du Cap Sounion
- Plus vite Midori ! Ils vont nous
rattraper
Elle ne faisait
que ça ! Midori courait et à ses côtés se trouvait une jeune fille, elle avait
la peau bronzée par le soleil, ses courts cheveux noirs volaient dans le vent
et sa mèche violette était plaquée sur son masque de fer. Midori en portait un
également. L’adrénaline les avait envahis, la vitesse augmentait, leurs
souffles étaient erratiques. Après une très longue minute elles arrivèrent en
vue de la prison. Un énorme rocher marqué la limite avant la mer et sur ce
dernier était accroché un ruban rouge et un bleu. Elles freinèrent pour l’attraper
mais la brune dérapa et tomba dans la mer.
- ALIRYA !
Midori se
précipita et attrapa la main de son amie avant qu’elle ne se noie. Elle la tira
de toutes ses forces hors de l’eau afin de la ramener sur les rochers, la chose
n’était pas aisée à cause du courant mais elle finit par y parvenir alors
qu’elle sentait que deux autre paires de mains l’aidée. Elles s’effondrèrent de
fatigue sur le bord. Un instant elles levèrent le regard sur ceux qui les
avaient aidés. L’un était un garçon aux courts cheveux bruns, aux reflets
rouges et aux yeux bleus océan alors
que l’autre, qui semblait du même âge, environ 10 ans, avait des cheveux noirs
comme ceux d’Alirya et les yeux violets sombres. Ils toisaient les deux jeunes
filles de leurs hauteurs.
-
Ba alors Aly ?, dit celui aux yeux bleu, tu
sais plus marchait ?
-
Boucle là !, répliqua-t-elle, Tu sais très
bien que le sol est très glissant ici ! Je n’ai juste pas ralenti à
temps !
-
Bon sa suffit vous deux, interpella le brun, On
rentre la course est fini. Midori tu peux ramener ma sœur seule ?
-
Ne t’en fais pas Andrew, répondit elle, je m’en
occupe.
-
Très bien, reprit il, Chiron, prend le ruban on
y va.
-
J’arrive vieux.
Tenant le
ruban bleu dans la main, Chiron et Andrew suivirent le sentier dans l’autre
sens, les ramenant vers les temples. Les deux jeunes filles, elles, prirent un
instant pour souffler avant de prendre à leur tour le chemin du retour mais
cette fois en marchant. Ils leurs fallu un peu plus d’un quart d’heures pour
arriver en contrebas des 13 temples, près du colisée. A l’entrée se trouver
leurs maîtres respectifs ainsi que ceux des deux garçons. Alirya s’approcha,
toute penaude de son maître, un homme grand et plutôt musclé d’environ 23 ans
avec de court cheveux bleu monté en pic. Il y avait une petite pointe de colère
dans son regard lorsque il vit son apprentie trempé jusqu’aux os. Les deux leurs
avaient raconté ce qu’il c’était passé durant la course d’entrainement.
-
Ce n’est pas vrai tu t’es pas loupé cette fois,
dit-il, aller l’entrainement est fini gamine, on rentre. T’as intérêt à prendre un bon bain chaud avant le
dîner !
-
Ou… oui maître Angelo, dite elle grelottante,
Vous savez quoi ? Pour … pour une fois je … vais vous obéir.
-
Sage décision gamine.
Il la poussa légèrement vers les marches afin d’arriver au
quatrième temple, celui du cancer. Midori elle approcha de son maître Camus qui
discutait avec Saga, le maître d’Andrew. C’était un homme à l’air un peu
sombre, moins qu’Andrew lui-même, aux longs cheveux bleus. Après un instant la
discussion se fini et l’élève et le maître
repartirent ensemble en direction du troisième temple, celui des
gémeaux. Il ne restait donc Camus,
Midori, Chiron et son maître. Ce dernier était un peu plus grand en taille que
Camus mais était un peu plus jeune, environ 20 ans, typé grecque, avec de
longues boucles bleue marines tombant en cascades jusqu’à ses reins. Il avait
un regard empli de vie.
-
Maître Camus, commença Midori, je suis désoler
nous avons perdu la course.
-
Ne t’en fais pas Midori ce n’est pas important.
Je ne peux pas te blâmer d’avoir aidé Alirya. Sa ira pour ce soir.
-
Bien maître.
Ils grimpèrent
ensemble les marches vers le onzième temple en compagnie de Chiron et de son
maître répondant d’ailleurs au nom de Milo, mais ils s’arrêtèrent au huitième
temple. Lorsque Camus arriva au temple du verseau et s’apprêta à entrer Midori,
elle, resta immobile. Elle hésita instant, Camus le remarqua, elle ne bougeait
pas et semblait choisir ses mots.
-
Qui-a-t’il Midori ?, l’interpella-t-elle,
Tu souhaites me demander que chose ?
-
He bien … heu … oui je …, hésitai l’enfant.
-
He bien vas-y demande.
-
He bien … m’autorisais-vous a … rendre une
petite visite à … à Irina ?
Il la toisa du regard avant de se retourner vers la porte situé entre deux statues au
cœur du temple.
-
Vas y mais ne tarde pas trop, lui dit-il
par-dessus son épaule.
Elle esquissa
un rapide et couru, tout en le remerciant, vers le douzième, celui des
poissons. Elle y entra et le traversa pour prendre le chemin en direction du
jardin situé derrière le temple, chaque temple en possède un. Elle le traversa,
observant les différentes fleurs poussant un partout : des iris, des lys,
des violettes, des jacinthes, des tulipes, … et puis il y en a des toutes les
couleurs, des jaunes, des bleues, des rouges, des mauves, des blanches, … Elle
tournoya sur elle-même, ce lieu était un peu comme un sanctuaire, Midori
profitait pleinement des instants qu’elle y passait lorsque une voie la tira de
sa rêverie, la faisant sursauter.
-
Midori ?
Un homme était
apparu dans son dos. Enfin une personne ne sachant pas qu’il s’agit d’un homme
l’aurait pris pour une femme. En effet son visage était très féminin, une peau
blanche mais avec des lèvres fines et colorée ainsi que des joues légèrement
rosée et ses longs cils semblait cachée deux perles bleutés. Pour finir il
avait un grain de beauté au coin de l’œil gauche. Ses cheveux, eux donnait
l’illusion d’une cascade d’eau turquoise le long de son dos.
-
Maître, Aphrodite !, cria-t-elle, vous
m’avez fait peur !
Il se mit à rire, semblant se
moquait d’elle.
-
He bien. Ce n’est pas sérieux ça, repris-t-il,
un chevalier doit toujours être sur ses gardes.
Elle fit la moue, vexée par sa réflexion, elle travaillait
dur, suivant le rude entrainement que lui faisait subir Camus. Elle n’était là
que depuis un an et elle savait qu’elle était encore loin de devenir chevalier.
Elle baissa la tête. Lorsqu’il s’arrêta de rire il demanda à la jeune fille la
raison de sa présence, toujours le sourire aux lèvres.
-
J’aimerais parler à Irina juste un instant, lui
dit elle
-
D’accord, elle est dans la roseraie là-bas, lui
indiqua-t-il en pointant une serre rempli de roses.
-
Ho … heu … merci.
Elle le salua et partit dans la direction indiqué, entrant
dans une magnifique serre rempli de rose rouges. Au centre d’elle se trouve
accroupis, une jeune fille de douze ans. Elle sourit en voyant Midori entrer.
Ses longs cheveux mauves contrastaient avec sa peau de porcelaine et ses jolis
yeux couleurs bleu azur. Midori approcha et s’accroupi à son tour pour
observait ce qu’elle faisait, ses mains entouraient une rose fanée. Une énergie
sembla se dégageait de ses doigts et alors que aura mauve se concentra autour
de la fleur qui comme par miracle refleurit, revenant à la vie dévoilant des
pétales velouté, couleurs pourpre.
L’énergie disparu alors et elle retira ses mains. Midori brisa alors le
silence, fixant toujours la fleur.
-
Tu en as de la chance Irina, dit-elle, tu
maitrise tellement ton cosmos. J’aimerais tellement être à ton niveau.
Irina soupira, elle passa
affectueusement sa main dans les cheveux de la petite qui se cala contre elle.
Elle parla alors sur un ton maternel.
-
Midori, ne sois pas si presser voyons. Si tu ne peux
pas encore faire appel à ton cosmos c’est
normal. Moi j’ai quatre année d’entrainement d’avance par rapport à toi.
-
Oui mais … je veux vraiment y arriver.
Aujourd’hui on a perdu la course par ce que Aly est tombé et a failli se noyer.
Si Andrew et Chiron n’avais pas était là elle se serrait noyer ou peut être
fracassé contre les rochers. Si j’étais
plus forte…
-
Midori … ça ne sert à rien, Alirya va bien, tu
vas bien. C’est tous ce qui compte. Nous somme des apprentis très précieux car
nous sommes les seuls à pourvoir prétendre à ces armures. La course était surveillée si ça avait si mal
tourné que ça ils seraient intervenus. Tous ce qu’elle risque c’est juste un
bon rhume pour la semaine qui vient.
Elle lui frotta doucement le dos.
-
Dit moi ..., reprit elle, ce n’était pas
l’unique raison de ta visite n’est-ce pas ?
-
Non… c’est vrai. J’ai… j’ai encore fait un
cauchemar.
-
Etais-ce la même que d’habitude ?
-
Non je… j’avais très peur. Vous étiez tous là.
Toi, Kiki, Calyssdra, Andrew, Alirya, Léolio, Europe, Chiron, Guénio … et aussi
deux autres mais je n’ai pas vu leurs visages. Il faisait tous noir et soudain
… une faucheuse ! Elle était là et elle a fauchée les deux garçons et
Calyssdra. Puis elle s’est approchée d’Europe elle allait la fauché mais alors que
je voulais l’aider et ben … je pouvais plus bouger, des fils m’enserrer …
Elle fondit soudain en larme, la pauvre n’était pas gâté par
la vie, on lui a arraché sa famille et maintenant elle les revoie mourir chaque
nuit ? Irina tenta de la rassurer
en la serrant dans ses bras. Elle pouvait sa voie étouffée par les
sanglots entre ses bras.
-
J’ai peur Irina. Et si ce rêve était
prémonitoire ? S’ils risquent vraiment de mourir ? Tu crois que ça a
un lien avec ma future épreuve ?
-
Je ne sais. Des morts, des fils, je ne vois pas
ce que tout cela signifie.
-
Alors qu’est-ce que je dois faire ?
-
Pour l’instant je ne sais pas. On ne peut pas
faire grand-chose. J’en parlerais au pope demain.
Elles restèrent ainsi serrer l’une contre l’autre, pendant
encore de longue minutes alors que le crépuscule approchait, teintant le ciel
d’orange et de rouge se reflétant dans les pétales de la roseraie.
Et voilà . Rendez-vous la semaine prochaine pour le chapitre 2 . Sur ceux merci d'avoir lu et à la prochaine.
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